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Vivre ensemble, vivre mieux : la réponse à la crise des pièces vides.

Dans les villes, où l’espace est limité et la solitude de plus en plus présente, partager les espaces apparaît comme une solution intelligente pour une vie durable et connectée. Mais cela influence-t-il vraiment nos communautés et notre empreinte écologique ?

L’essence de la mutualisation

Chaque jardin partagé, chaque espace de travail collaboratif, chaque terrain de jeu commun nous rapproche d’un monde où la durabilité et la convivialité s’avèrent essentielles à la vie urbaine. La mutualisation est un concept de vie qui optimise chaque ressource et chaque mètre carré pour le bien de tous et de l’environnement.

Une réalité frappante

Dans une récente étude publiée dans l’édition 2024 de l’État de l’énergie au Québec, Pierre-Olivier Pineau, coauteur du rapport, mentionne : « Il n’y a jamais eu autant d’espaces vides dans les habitations du Québec. Un paradoxe, en pleine crise du logement. C’est aussi un enjeu de surconsommation d’électricité, à une époque où elle se fait plus rare. »

Pineau, P., & Lavallée, H. (2024, February 8). Logement, énergie : « la crise des pièces vides » pèse sur le Québec. Radio-Canada. Retrieved February 23, 2024, de https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2047837/etat-energie-quebec-logement-crise-pineau

La mutualisation apparaît ainsi comme une réponse concrète et nécessaire aux défis posés par la « crise des pièces vides ». En repensant notre manière de vivre ensemble et d’occuper l’espace, nous pouvons bâtir des villes plus durables, où chaque geste en faveur de la mutualisation contribue à dessiner le visage d’une communauté plus humaine et respectueuse de son environnement.

Moins chauffer, plus partager 

Devant ce constat, centraliser les lieux de vie comme un salon, une salle de lecture ou une salle de sport, permet de réduire drastiquement la consommation énergétique. En réduisant la nécessité de chauffer ou de climatiser des espaces inutilisés, nous pouvons réaliser des économies d’énergie significatives à l’échelle d’une petite ville.

L’exemple qui inspire

Prenons un immeuble typique de 100 résidents. Par la mutualisation de certains espaces, si nous parvenons à réduire de 10% notre consommation énergétique pour le chauffage et la climatisation, l’économie réalisée équivaudrait à l’énergie nécessaire pour alimenter des dizaines de foyers pendant un an. Imaginez l’impact sur une échelle plus large ! 

Plus qu’une stratégie, un mode de vie

La mutualisation va au-delà de la simple économie de ressources. Elle tisse des liens indéfectibles entre les résidents, transformant des voisins en une communauté soudée, où l’entraide et le partage représentent le quotidien. C’est choisir de vivre non pas à côté des autres, mais avec les autres. 

Ce n’est pas juste une réponse aux défis urbains ; c’est une invitation à repenser notre manière de vivre ensemble. Bâtissons des espaces où partager devient la norme, et non l’exception. Où chaque petit geste en faveur de la mutualisation dessine le visage d’une ville plus humaine et durable.

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