Le 6 mai dernier, Laurence Vincent, notre présidente, a eu le privilège de co-présider le Sommet Climat Montréal 2025. Un moment marquant où se sont rassemblés des leaders du milieu des affaires, des communautés, de la politique, de la philanthropie et de l’environnement, tous unis par une volonté commune : faire face, ensemble, à l’urgence climatique.
Ce sommet a été bien plus qu’un lieu d’échange : il a été un rappel. Un rappel de notre devoir collectif d’agir.
Prével : une mission née il y a plus de 45 ans… plus pertinente que jamais
Chez Prével, nos racines sont profondément ancrées dans l’idée d’une urbanité humaine. Dès nos débuts, notre mission a été claire : faciliter l’accès à la propriété pour les premiers acheteurs, et ce, dans les quartiers centraux.
Pourquoi les quartiers centraux ? Parce qu’on croit, depuis toujours, à la puissance d’un mode de vie à échelle humaine : prendre le transport actif ou commun jusqu’au travail, faire ses courses au coin de la rue, croiser ses voisins au détour d’un parc.
En 2025, cette vision n’a rien perdu de sa pertinence. Au contraire, elle devient un levier essentiel pour un développement plus durable et plus résilient.
L’abordabilité et l’environnement : un équilibre délicat
Dans un contexte où notre industrie fait face à des défis majeurs — pression sur les coûts, enjeux de viabilité, complexité réglementaire — il devient de plus en plus difficile de concilier efficacité énergétique, construction durable et maintien de l’abordabilité.
Et pourtant, c’est précisément dans ces moments de tension que l’innovation doit émerger.
Comment faire autrement ? Comment mieux faire, ensemble ?
Cinq ingrédients essentiels pour un avenir durable
Laurence n’a pas la réponse parfaite à cette question. Mais pour bâtir un avenir urbain responsable, les cinq ingrédients essentiels sont :
- Le développement durable n’est plus un choix : c’est une nécessité. L’urgence climatique exige de nous des réponses concrètes, intégrées à chaque étape de nos projets.
- L’innovation doit être valorisée et encouragée. Si une solution est bonne pour l’environnement, qu’elle est viable économiquement et qu’elle protège l’abordabilité, alors c’est à la réglementation de s’adapter. Pas l’inverse.
- Un soutien institutionnel solide est essentiel. Pour que les projets durables puissent réellement voir le jour, il faut non seulement maintenir les programmes de soutien existants, mais aussi en créer de nouveaux, mieux adaptés à la réalité du terrain. Et surtout, il faut simplifier les démarches. Trop souvent, la lourdeur administrative freine des idées pourtant porteuses. Alléger les processus, c’est donner un véritable coup de pouce à l’innovation.
- Une veille stratégique publique et une mission éducative renforcée. Il est temps qu’un corps public assure une réelle veille mondiale sur les meilleures pratiques et innovations en développement durable. Mais au-delà de la veille, ce corps devrait aussi se donner la mission d’éduquer et d’informer — en temps quasi réel — les entreprises, les municipalités et les citoyens. Parce que pour bien faire, encore faut-il bien comprendre.
- Une culture de collaboration et de dialogue. Développeurs, municipalités, gouvernements, citoyens — il faut apprendre à se comprendre et à construire ensemble. Avec ouverture et écoute.
Chez Prével, on ne prétend pas avoir toutes les réponses. Mais on choisit d’être de ceux qui posent les bonnes questions. Et qui, chaque jour, essaient de faire mieux, pour les générations d’aujourd’hui et de demain.
