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Synergie à Montréal : répercussions

2011-05-04-nuit-pan

Tel que je le précisais dans mon précédent billet, la synergie actuellement en place à Montréal favorise le développement de la copropriété et a un impact positif sur celle-ci. Voici comme je vois les répercussions de cette synergie sur la situation montréalaise. Les effets de ces différents éléments sont majeurs :

  • Les statistiques du marché de la copropriété, comparativement à celui de la maison individuelle, se sont inversées en deux décennies.
  • La copropriété n’est plus un compromis, c’est un type de propriété qui a acquis un positionnement enviable dans le marché.
  • L’habitation est le grand moteur d’animation d’un quartier, bien plus que de l’immobilier commercial ou industriel.
  • L’implantation de nouveaux projets dans des secteurs déstructurés de la ville permet la revitalisation de quartiers aujourd’hui fleurissants, comme par exemple Les Quais de la Commune, Lowney, Impérial, Seville
  • De nombreux projet participent à la mise en valeur du patrimoine industriel de Montréal.
  • La rationalisation des unités d’habitation a grandement contribué à l’accession à la propriété par son caractère abordable, ce qui permet une plus grande possibilité pour Montréal de retenir et d’accueillir de nouveaux citoyens. Les acheteurs peuvent grandir avec les différents condos proposés.
  • La création d’un patrimoine individuel avec tous ses effets positifs a été expérimentée par de nombreux acheteurs. Quelqu’un qui a acheté un condo au Quai de la Commune en 1997 l’a payé 103$ le pied carré et peut le revendre aujourd’hui aux alentours de 400$ le même pied carré! C’est plus convaincant que n’importe quelle mesure politique!
  • La création d’une richesse collective par l’augmentation de l’évaluation foncière qui crée d’importantes taxes récurrentes dans des secteurs déjà desservis par la ville. De plus, les nouveaux projets immobiliers contribuent à l’amélioration des services offerts à la communauté.
  • La création de milieux de vie par des projets comme Impérial ou Lowney, où les nombreux espaces communs (terrasses aux toits, chalets urbains, centres sportifs, spas) recréent la « place du village » disparue depuis longtemps. La société, en général, a éliminé ces lieux de rencontre, principalement en banlieue avec les maisons individuelles. Dans les projets de corpropriété, au retour du travail, le résident a facilement accès à un BBQ spontané sur la terrasse ou à une partie de basketball au terrain multisports du centre sportif.
  • La construction de logements sociaux est favorisée par la politique d’intégration pour les projets de 200 unités et plus.
  • La contribution à maintenir un taux d’occupation acceptable pour le parc locatif en libérant des logements abordables et en offrant des unités de logement de qualité détenus par des investisseurs.
  • La contribution au développement durable, ne serait-ce que par la densité des projets et la diminution des automobiles, mais aussi par l’effort de certains promoteurs d’offrir des mesures plus écologiques, comme des bassins de rétention d’eau, des toits verts ou blancs, des espaces Communauto, etc.
  • La contribution à une plus grande qualité de vie en offrant à ses occupants, à la différence de la banlieue, ce qu’il y a de plus précieux et qui ne s’achète pas : DU TEMPS! Une économie de 1 à 3 heures par jour dans la circulation qui s’aggrave d’année en année.

Voilà autant de raisons de nous réjouir de la situation actuelle qui favorise la rétention et l’arrivée de nouveaux citoyens sur le territoire de Montréal. Il faut cependant demeurer attentifs aux menaces et défis qui peuvent surgir d’une telle situation. Ce sera le sujet de mon prochain prochain billet. Jacques

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