Aller au contenu

Les espaces communs

Par Robert Rosenberg « Est-ce que ça peut couler chez nous si la piscine sur le toit a une fuite? » On me pose souvent la question et la réponse est non! Si la piscine se vidait, même d’un coup, ça coule sur le toit comme de l’eau de pluie. « La piscine n’est-elle pas trop petite pour le nombre de résidents que nous sommes? » Bien oui, elle serait trop petite si on allait tous s’y baigner en même temps, mais ce n’est jamais le cas. Elle sera plus fréquentée la première année, durant les beaux week-ends d’été, mais quand la nouveauté est passée, la vie reprend son cours. D’autres, ceux qui aiment vraiment ce genre d’installation, profiteront alors davantage des terrasses, piscines et autres lieux communs. Dans une copropriété, on parlera peu des jours, nombreux, où les espaces communs contribuent au plaisir d’y vivre mais on parlera beaucoup des jours très rares où une poignée de copropriétaires ont exagéré. C’est comme les nouvelles dans les journaux : ce sont les mauvaises nouvelles qui font jaser. Il est vrai que cela peut arriver, mais c’est l’exception et c’est vite contrôlé par un conseil d’administration dont les membres veillent à la qualité de vie des résidents. Moi, je me suis souvent trouvé presque seul au chalet urbain, assis devant le foyer avec mon iPad branché sur le Wifi du bâtiment, ou dans la piscine un après-midi d’été à regarder le centre-ville en pleine ébullition. Je m’entraîne surtout le jour pour éviter le « rush » du soir quand tout le monde revient du travail. Ce n’est pas que je fuis la compagnie des autres copropriétaires mais il faut comprendre qu’en tant que vendeur du projet, où que je sois dans le bâtiment, il y des gens qui me connaissent et qui me parlent. Ça devient étourdissant d’être aussi populaire! Dans les faits, je vais vous faire un aveu : je suis de nature timide. Il ne m’est pas si facile d’être connu de tous, mais j’aime ça! De pouvoir aller sur la terrasse ou au chalet urbain et d’y voir des gens avec qui je peux parler, c’est très plaisant. Aussi, je vois des résidents qui sont devenus de bons amis, voire qui se fréquentent régulièrement; ce n’aurait pas été possible sans les espaces communs. Ça fait partie de mon plaisir de les avoir connus comme clients et, plus tard, de les voir vivre dans le projet et d’être témoin de leurs nouvelles rencontres. J’aime voir ceux qui ont développé des atomes crochus; des fois je ne suis pas surpris, d’autres fois, je les découvre sous un nouveau jour. Imaginez le contraire : tout le monde vit dans son petit casseau, avec des fenêtres ouvertes sur la ville mais sans contact avec ses voisins. Un paquet de petits cubes anonymes contenant une personne en relation avec son extérieur par un câble télé ou une connexion internet! J’ai le frisson rien qu’à y penser. Certains me trouvent courageux de vivre dans le projet que je vends, mais je ne vivrais pas ailleurs. Vivre, pour moi, c’est être en relation avec le monde et je trouve que les projets de Prével sont faits avec cet objectif en tête. Prével a toujours prétendu vendre non seulement de l’habitation mais aussi des styles de vie. Ce n’est pas juste une phrase de marketing imprimée dans un dépliant. On le voit dans le plaisir des clients devenus résidents de nos projets. On sait tous qu’un client heureux est le meilleur atout d’un promoteur immobilier. En tout cas, on devrait tous le savoir… Robert

Poursuivre votre lecture

Retour au blog

On ne monte pas des murs. On essaie de les faire tomber. 

Notre aventure commence dans les rues du Vieux-Montréal et s’étend jusqu’à Griffintown, révélant comment des projets tels que Le Seville et le Lowney ont non seulement revitalisé des quartiers, mais également redéfini le concept de vivre en ville. Le Vieux-Montréal et Quai de la commune Dans les années 1990, le Vieux-Montréal entame sa métamorphose. Nous…
Lire l'article