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Le mot de Bob – Ambrosia –

2011-09-07-Ambrosia

Par Robert Rosenberg Jolie Ambrosia si tu pouvais disparaître… N’ayez crainte j’ai déjà passé ma crise de la quarantaine. Ambrosia n’est pas une jolie jeune femme mais le premier nom de l’Ambrosia artemisiifolia, autrement appelée l’herbe à poux. Cet été, quand je ruminais une idée qui n’aboutissait pas, j’allais arracher l’herbe à poux sur le terrain aménagé autour du bureau des ventes du projet des Bassins du Havre. J’ai déjà eu une copine qui souffrait d’allergies causées par cette mauvaise herbe, au point d’en être sérieusement handicapée dans toutes ses activités,  du mois d’août jusqu’aux premières gelées.  « Ses activités » incluant naturellement tout collage affectueux avec son nouveau chum. Elle m’avait amené en bordure d’un terrain vague pour me présenter ma rivale, Ambrosia. J’avais été surpris de la trouver jolie avec son feuillage d’un genre exotique, mais son allure est gravée à tout jamais dans ma mémoire, étant donné ce qu’elle m’a fait manqué. Il m’est donc facile de la reconnaître et je n’hésite jamais à lui appliquer ma vengeance. En juillet je croyais avoir pratiquement éradiqué la petite du terrain devant le bureau des ventes des Bassins du Havre. Au retour des vacances de la construction, encore tout enveloppé dans mes deux semaines au lac, je n’ai pas prêté attention à l’état du terrain. Il était déjà un peu tard quand j’ai découvert que la petite était revenue de plus belle, devenue grande et toute en fleurs! J’ai alors pris le temps de tout arracher. J’ai dû mettre plus d’une centaine de plants sur le pavé et plusieurs autres simplement arrachés et couchés sur le trèfle. Deux minutes suffisent pour qu’elles se fanent mais déjà beaucoup de pollen s’était envolé pour aller interrompre les jeux amoureux de qui sait combien de nouveaux couples. Au projet des Bassins du Havre, on fait un travail d’équipe. Il n’y a pas que la construction qui va réaliser des efforts d’amélioration de la qualité de l’air dans le cadre d’obtention de la certification LEED : aux ventes, on fait aussi notre part! Pour ceux et celles que ça intéresse, en 1978 la Communauté urbaine de Montréal avait adopté un règlement pour que soit coupée, arrachée ou autrement détruite l’herbe à poux avant le 1er août de chaque année. En 1996 le règlement a été supprimé. (référence : ici ) Si vous souhaitez en savoir plus sur la belle Ambrosia et ses méfaits, et surtout pour apprendre comment la faire disparaître, voici deux références intéressantes : « L’herbe à poux, ça s’arrache » de Santé et services sociaux Québec, et « Portail santé Montréal », sur le site du Gouvernement du Québec. Robert

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