Aller au contenu

La relève

Par Robert Rosenberg Chez Prével, on m’a souvent demandé de participer à la formation de nouveau personnel. J’accepte toujours volontiers car du coup les équipes s’en trouvent enrichies pour partager la charge de travail. Je l’ai fait souvent pour Le Lowney. Aussi, il semble que les valeurs de l’entreprise s’illustrent bien dans ce projet déjà bien rôdé.Quand je participe à la formation de quelqu’un, j’essaie surtout de ne pas en faire un autre Bob. La compagnie ne s’en remettrait pas d’en avoir deux. Je laisse les gens devenir le plus possible qui ils sont. Je les aide à comprendre l’étendue de leurs responsabilités, les conséquences de leurs gestes, la perception qu’auront leurs clients et collègues, l’espace qu’ils peuvent occuper et ensuite je les laisse faire à leur façon. Je passe de temps en temps pour illustrer une situation, donner l’information complète à une question ou encore… corriger un formulaire que j’ai inventé et que je veux qu’on remplisse exactement comme moi je le fais. ( je blague à peine! ) Je crois que le travail doit permettre aux personnes de s’épanouir. Parce que c’est ce que je me souhaite, mais aussi car en s’épanouissant, les gens donnent le meilleur d’eux-mêmes. J’ai une bonne façon pour en reconnaître les premiers signes : j’entends le monde rire dans le bureau des ventes. J’entends des rires francs et spontanés, je vois des gens quitter le bureau des ventes en blaguant et en saluant le ou la vendeur-vendeuse par son prénom, ou encore sortir d’une signature de contrat avec de larges sourires, heureux et relaxés. On entre dans le bureau d’un vendeur toujours un peu sur ses gardes, voire méfiant. Si on en repart en riant et confiant, il doit y avoir quelque chose de bien qui s’est passé entre-temps. Cette chose bien, qui pour moi fait toute la différence, c’est la magie d’un employé épanoui. On me dira que ma vision de l’épanouissement d’un être humain est un peu simpliste, mais que voulez-vous, moi je crois que le bonheur, le petit bonheur de tous les jours qui s’accumule, est suffisant. Serait-ce vraiment possible qu’un processus de formation et de gestion de personnel se résume ainsi : soyez heureux et assurez-vous que vos clients et collègues le soient aussi. En tout cas, le vieux que je suis, il aime les choses simples et celle-là n’est pas trop compliquée! Robert Les Bassins du Havre

Poursuivre votre lecture

Retour au blog

On ne monte pas des murs. On essaie de les faire tomber. 

Notre aventure commence dans les rues du Vieux-Montréal et s’étend jusqu’à Griffintown, révélant comment des projets tels que Le Seville et le Lowney ont non seulement revitalisé des quartiers, mais également redéfini le concept de vivre en ville. Le Vieux-Montréal et Quai de la commune Dans les années 1990, le Vieux-Montréal entame sa métamorphose. Nous…
Lire l'article