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Griffintown : l’évolution d’un quartier

2011-06-13-du-site

Qui aurait cru, il y a 7 ans à peine, que Griffintown deviendrait un des quartiers les plus recherchés de Montréal? Lors de notre arrivée en 2004, nous avons découvert un quartier laissé à lui-même, quelquefois même dangereux, habité de bâtiments abandonnés et de grands espaces vacants. Malgré la relance amorcée par l’École de Technologies Supérieure (ETS), Griffintown ne représentait pas encore un secteur recherché pour y vivre.

Comment réussir un tel défi?

Faire revivre Griffintown représentait un défi de taille. Certains diront que c’était là une marque de courage, d’autres d’inconscience. Peu importe notre perception, nous avions un objectif à atteindre et pour ce faire nous avons établi un plan stratégique. Premièrement, il fallait mettre en valeur les atouts du quartier. Principalement, sa localisation géographique favorable, à proximité du centre-ville, du canal de Lachine et du Vieux-Montréal. Le quartier jouit d’un emplacement unique et enviable pour toute personne désirant vivre dans l’effervescence de Montréal. Ensuite, il fallait s’adresser à la bonne clientèle en lui offrant un milieu de vie adapté à son style, ses goûts et préférences. Finalement, nous voulions transformer des bâtiments industriels en objets uniques. Notre expérience dans ce domaine nous a été d’une grande aide, grâce à des projets comme le Quai de la Commune et Époques. Nous savions que nous avions l’expertise nécessaire à la réalisation de ce projet qui allait être un facteur déterminant dans la relance de Griffintown.

Qui attirer pour s’intéresser à un tel environnement?

Pour trouver notre clientèle cible, rien n’est laissé au hasard. Il s’agit d’un processus rigoureux, composé d’analyses de marché, de groupes de discussion et d’entrevues, auxquels s’ajoute notre expérience. Notre client type est relativement jeune, caractérisé par son audace et son désir de se distinguer. Il est à la recherche de quelque chose de différent qui représente sa personnalité. Ce ciblage nous a permis d’offrir un produit adapté aux besoins de celui-ci.

Comment les intéresser?

Il fallait maintenant trouver un moyen de les intéresser. Vu leur personnalité, nous devions leur vendre une émotion, pas seulement un produit tangible. Il leur fallait un milieu de vie auquel ils pourraient s’identifier et s’associer avec fierté. Nous avons ainsi démontré notre avant-gardisme face au développement d’un nouveau quartier. L’histoire de Griffintown est aussi un élément important, pour y faire revivre son nom. Soucieux de la conservation du patrimoine industriel de Montréal, nous avons cité en exemple des grandes villes comme Londres et ses Docks, New York et ses quartiers comme Soho, Tribeca et le Meat Packing District. Nous voulions alors créer un milieu de vie unique à l’intérieur de structures appartenant à l’héritage de ce quartier. Ainsi, les résidents devaient sentir qu’ils contribuaient à ce changement en étant des ‘’trendsetters’’, des agents de changements, des créateurs de tendances. Évidemment, il fallait aussi miser sur le potentiel économique d’un achat dans ce quartier. Pour ce faire nous avons cité en exemple le Quai de la Commune. Les unités se vendaient environ 103 $ du pied carré en 1996, alors que ceux-ci se vendent maintenant environ 400 $ du pied carré.

Quoi offrir?

Concrètement, puisque notre jeune clientèle possède un budget limité, nous avons créé un produit fonctionnel et abordable, sans pour autant délaisser les services offerts. Parmi ceux-ci on compte chalet urbain, espaces communs et terrasses qui contribuent à la vie sociale. Gym, court sportif et accès à une piste cyclable encouragent l’activité physique. Bien entendu, sa localisation géographique permet un accès rapide au centre-ville et au Vieux-Montréal, donc aux festivals, aux activités culturelles, aux restaurants et autres. Tous ces facteurs contribuent au mode de vie urbain et dynamique recherché par notre clientèle cible.

Résultats : les gens sont au rendez-vous

Nous sommes très fiers du succès que le projet a obtenu. Le Lowney totalise un projet de 1125 unités, dont 700 sont déjà livrées à ce jour. Il fût réalisé avec l’architecte Michel Hardy de l’entreprise Cardinal Hardy. Ces logements à prix raisonnables s’adressent aux jeunes, en couple ou célibataires. Ceux-ci y trouveront leur compte dans les grands espaces communs et le style de vie urbain. Le projet des Bassins du Havre est quant à lui un nouveau projet réalisé en collaboration avec Conceptions Rachel Julien, Cardinal Hardy et J.P. Létourneaux. Il comptera plus de 1600 logements inspirés d’un décor de nature en ville où l’on a le sentiment d’habiter « les pieds dans l’eau». Le projet s’adresse à de jeunes couples entre 35 et 40 ans, ainsi qu’à des couples faisant partie de la génération des baby-boomers.

Conclusion

Nous pouvons finalement affirmer que Griffintown est un quartier voué à un avenir prometteur, où il faudra poursuivre la consolidation des infrastructures tant urbaines que commerciales. La rue Notre-Dame doit devenir pour Griffintown ce qu’est la rue Mont-Royal pour le Plateau. Nous sommes fiers d’avoir contribué à la relance de ce quartier qui deviendra certainement un incontournable de la ville de Montréal. Jacques

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Notre aventure commence dans les rues du Vieux-Montréal et s’étend jusqu’à Griffintown, révélant comment des projets tels que Le Seville et le Lowney ont non seulement revitalisé des quartiers, mais également redéfini le concept de vivre en ville. Le Vieux-Montréal et Quai de la commune Dans les années 1990, le Vieux-Montréal entame sa métamorphose. Nous…
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