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Griffintown : l’origine

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Le tout premier quartier d’ouvriers en Amérique. Griffintown. Avant qu’elles ne deviennent Griffintown, ces terres de 92 acres appartenaient aux Sœurs hospitalières de Saint-Joseph. Elles leur avaient été données par Sieur de Maisonneuve dans le but de servir à l’accueil des animaux de fermes. Lentement mais sûrement, l’endroit se transforma en faubourg que l’on appelait « la grange des pauvres » (puisque les sœurs y accueillaient des gens dans le besoin). Au début des années 1800, Francis McCord prit le contrat des sœurs hospitalières. C’est Mary Griffin qui, par la suite, commença à développer le quartier pour de bon. Elle donna des noms aux premières rues : Griffin (aujourd’hui Wellington), Queen, Prince et Duke. Elle fut la toute première civile à établir un plan d’urbanisme dans la ville de Montréal. Des ouvriers commencèrent à s’y installer, principalement les Irlandais qui arrivèrent en bateaux par milliers pour échapper à la famine de 1847. On estime que 6000 d’entre eux sont morts pendant la traversée. On doit en grande partie le canal de Lachine et le pont Victoria à ce peuple sous-payé qui travaillait de longues journées pour ces constructions. Plusieurs des 3040 travailleurs ont même laissé leur vie pendant la construction du pont entre 1854 et 1859. Sous l’administration de Jean Drapeau dans les années 1960, le quartier changea de nom pour devenir Faubourg-des-Récolets alors qu’il se transformait en quartier industriel. Une bonne partie de l’arrondissement (dont des écoles et des églises) fut rasée pour donner place à des stationnements allant servir pour l’Expo 67. Par la suite, les années ont passé et le quartier a été laissé à l’abandon. Ce n’est que depuis quelques années que des visionnaires y ont vu de l’espoir et du potentiel. Divisé en deux sections, la cité des Médias à l’est de l’autoroute Bonaventure a déjà été beaucoup développée, et à l’ouest, le Griffintown que l’on connaît se transforme peu à peu en quartier habité et actif. Sans renier son passé et ses origines, une nouvelle âme prend vie dans Griffintown! Cynthia Sources : La Presse, Le Devoir, La Société d’histoire de Montréal, la ville de Montréal, archives de la Grande Bibliothèque de Montréal.

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