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Fin de l’immobilisme à Montréal!

2011-04-05-Jacques-Vincent-CP-Seville-pan2

J’ai été très emballé par l’invitation de la Chambre de commerce de Montréal au Forum Stratégique sur les Grands Projets ainsi que par l’enthousiasme véhiculé aujourd’hui par les différents acteurs clés de l’industrie. En ce début 2011, Montréal se trouve dans une position plutôt enviable en Amérique du Nord et je tenais à partager avec vous les grandes lignes de mon propos sur l’impact du développement immobilier résidentiel dans le paysage montréalais. Il existe actuellement une synergie des atouts à Montréal qui favorise le développement de la copropriété et qui a un impact positif sur celle-ci. Il faut toutefois être attentif aux menaces et défis qui nous guettent, ce sur quoi je reviendrai dans un prochain billet.

Les atouts de Montréal

Selon une étude de la London School of Economics, Montréal est classée comme la première ville canadienne et la deuxième ville Nord-Américaine pour sa performance à la sortie de la récession économique. Cette performance s’explique entre autres par les bons résultats du secteur bancaire et le dynamisme du secteur aérospatial, et les facteurs suivants influencent de façon positive le marché de l’immobilier à Montréal.

  • La réorientation du secteur manufacturier,  il a quelques années, vers la nouvelle économie telle que le multimédia et le pharmaceutique, créant ainsi des emplois plus prometteurs.
  • Le bilan migratoire positif. Les immigrants choisissent de plus en plus le Québec comme terre d’adoption et habitent généralement plus la ville.
  • L’ optimisme des consommateurs, conséquent à notre performance économique, les amène à vouloir devenir propriétaires.
  • La création d’emplois.
  • Les bas taux d’intérêt contribuent incontestablement à attirer les gens vers la copropriété.
  • Les prix compétitifs qui existent toujours à Montréal comparativement aux autres métropoles canadiennes.
  • L’absence d’inventaire de condos dû à la rigueur du milieu financier.
  • L’augmentation du prix de l’essence amène les gens à choisir la ville plutôt que la banlieue. Selon une étude de CAA, une auto coûterait environ 9 500 $/an, ce qui équivaut à une hypothèque de 136 000 $; mais la propriété prend de la valeur alors que l’auto se dévalue. De plus, le coût mensuel d’une maison à Rosemont serait de 2 412 $ alors qu’une maison avec auto à Brossard coûterait 2 491 $.
  • La difficulté de la circulation vers les banlieues, causée par l’augmentation de la population sans augmentation des infrastructures ainsi que par la réfection imminente d’artères majeures telles que le Pont Champlain et l’échangeur Turcot.
  • La transformation progressive et continue du marché montréalais de locataires à propriétaires.
  • L’attrait de la vie à Montréal. Nous l’oublions parfois, mais comparativement à bien d’autres villes nord-américaines, Montréal est une ville où il fait bon vivre : les loisirs et la culture la rendent stimulante, le coût de la vie est abordable et la sécurité règne.
  • La faiblesse du rendement des marchés boursiers des 10 dernières années (la bulle technologique, les « subprimes« , la crise du pétrole) comparativement au rendement de l’immobilier qui a augmenté de 133% en 10 ans, selon Radio-Canada. Bénéfices non imposables, rappelons-le!
  • Le programme d’accession à la propriété de la ville de Montréal qui incite les jeunes des banlieues qui sont venus étudier en ville à s’y installer de façon permanente.

Voilà autant de raisons de se réjouir de la situation actuelle de Montréal. Les répercussions de ces atouts sur le paysage économique et social montréalais sont majeures. Ce sera d’ailleurs le sujet de mon prochain billet. Jacques Vincent

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