Aller au contenu

Le mot de Bob: Conseils

Par Robert Rosenberg Dernièrement, cinq minutes avant la fermeture, un jeune couple est arrivé au bureau des ventes du projet des Bassins du Havre. Après une visite éclair des unités modèles, une fois à l’extérieure, les portes du bureau verrouillées, ils m’ont posé une seule question : « On vient de visiter un de vos concurrents mais un ami nous avait vivement recommandé de visiter votre projet… Qu’est-ce qui fait qu’on devrait acheter ici plus qu’ailleurs? » On est restés 45 minutes sur la terrasse devant le bureau, ils m’ont même accompagné à pied jusqu’au marché Métro où ma conjointe m’attendait avec l’épicerie. Il y a des projets pour tous les goûts et à mon avis ils sont tous valables. Chaque projet a ses forces et ses faiblesses, aucun n’est parfait. Comme client, il faut prendre le temps de bien les évaluer, de voir au travers de l’image concoctée par des professionnels du design et de la mise en marché. Il faut prendre du recul, loin des paroles de vendeurs qui sont, on le suppose, experts dans l’art de convaincre! Des fois, quelques visites successives permettent de voir au-delà de l’effet « tout nouveau – tout beau » et  de discerner certaines failles ou faiblesses du projet. Avec tous les moyens à notre disposition aujourd’hui, il n’y a pas d’excuse pour ne pas s’informer, s’informer et s’informer. Étant conscient que nul projet est parfait, il est préférable de connaître ses priorités. Est-ce la date de livraison, la qualité des finitions, les espaces communs, la vue et ses probabilités de rester intacte, le service après-vente, le nombre de pieds carrés, le prix? Sachant ce qui nous importe le plus, cela peut aider la sélection d’un projet. On choisira ainsi le projet, ou le promoteur, ayant les meilleures chances de rencontrer nos attentes. S’il s’avérait y avoir certaines déceptions par la suite, elles risqueraient moins de toucher les aspects auxquels on tient le plus. Je comprends à quel point l’achat d’une propriété est important. On y investit toutes sortes d’espoirs, de rêves et d’émotions. Ce couple que j’ai rencontré rêve d’un condo de 1000 pieds carrés dans lequel leur vie va changer, dans lequel leurs aspirations vont se matérialiser. C’est une grosse commande pour quelques verges cubes de béton, de gypse et autres matériaux de construction. Les humains, on est comme ça : on donne une très grande valeur émotive à notre lieu d’habitation. On en fait le théâtre de nos vies, le témoin de nos bonheurs et de nos peines. Qui ne voudrait pas alors que son lieu d’habitation soit à la hauteur de ses rêves? Je rappelle souvent à mes clients que l’immobilier est un escalier; on en gravit les marches une à la fois et si on n’essaie pas d’en sauter ou de monter trop vite, on risque moins de tomber. Si cet achat est fait intelligemment, il aidera à se rendre plus sûrement à cette résidence de rêve qu’on a tous en tête. Alors, pourquoi les Bassins du Havre plutôt que cet autre projet? Vous parlez au directeur des ventes! On m’a confié ce projet parce que j’y crois tant, je vois ce qu’il va devenir d’ici quelques années et je sais qu’il sera unique en son genre. Pour moi la réponse est claire car le projet correspond à mes attentes et priorités. « Et vous, qu’est-ce qui compte le plus? Est-ce la superficie, la vue, la qualité des finitions? » – On est présentement dans 725 pieds carrés et c’est vraiment trop petit pour nous. On veut au moins 1,000 pieds carrés. – Entre 725 et 1000 pieds carrés il y a une bonne marge, des alternatives et surtout une bonne différence de prix. Parlons budget avant tout… Ne JAMAIS, JAMAIS acheter de façon à se sentir étranglé par la suite! Si chaque fin de mois s’avère angoissante, votre nouvelle résidence va empoisonner votre vie plutôt que l’embellir. Aussi, dès que les taux d’intérêt vont augmenter, si l’économie allait mal ou que votre salaire stagnait, vous pourriez être forcé de vendre… au mauvais moment. C’est-à-dire en même temps que tous ceux ayant fait la même erreur. Mon interlocuteur admet : « J’avoue que le prix de 1,000 pieds carrés est limite pour nous. » Alors, pour un premier achat de deux chambres, pourquoi ne pas regarder des unités de 850 ou 900 pieds carrés. La réduction de superficie dégage une bonne marge de manœuvre dans le prix. Permettant peut-être le choix d’une unité ayant de meilleures qualités au niveau de la vue, de l’ensoleillement, des finitions ou de la localisation. Surtout, le plus important, un budget mensuel en deçà de votre « limite » vous permettra de faire face à d’éventuelles augmentations. Votre achat sera moins angoissant, vous aurez davantage le sentiment de pouvoir vous adapter à l’avenir, quel qu’il soit. « Ce premier achat devrait vous rendre heureux pendant que vous l’habitez et vous mener à une prochaine propriété améliorée. Ne faites surtout pas l’erreur de vouloir satisfaire tous vos désirs dès maintenant, en achetant à la limite de vos capacités. » ————————- « Un dernier conseil avant qu’on se laisse. Comme tout le monde, moi inclus, vous vous demandez quel effet aura sur votre achat tout ce qui se dit sur l’économie et le marché immobilier. Personne ne connaît vraiment l’avenir mais selon moi, on peut faire quelque chose pour se protéger. » Regardons cela simplement : le marché de l’immobilier est tributaire de l’offre et de la demande. Quand on envisage un achat immobilier, mieux vaut se positionner pour que notre propriété soit en demande lors de sa revente. En tant qu’acheteur, je suis moi-même très exigeant. J’achète « sur papier » parce que j’ai un talent pour imaginer le potentiel d’un lieu ou d’une résidence, qui serait trop chère si j’attendais que ce potentiel se soit matérialisé. Je n’achète que des propriétés qui auront des qualités les distinguant de la moyenne. Ce peut être au niveau du quartier, de l’emplacement de l’immeuble, du projet ou des caractéristiques de l’unité, mieux encore : quelque chose d’unique à tous ces niveaux. Je me demande toujours : si j’étais locataire ou acheteur avec de bons moyens et que j’avais beaucoup de choix, est-ce que j’achèterais ici? Est-ce que j’achèterais cette propriété? C’est ma protection contre les variations du marché. Par exemple, même si l’économie ne va pas très bien, une propriété à distance de marche des bureaux du Centre-ville trouvera plus facilement quelqu’un qui voudra y vivre, locataire ou propriétaire. Entre autres, les problèmes de circulation jouent en faveur de projets bien situés. Des espaces communs de plus en plus sophistiqués ajoutent au niveau de la qualité de vie d’une habitation; autant d’aspects pouvant distinguer une propriété des autres quand vient le temps de vendre. On ne peut donc pas prédire l’avenir mais on peut acheter de façon prévoyante. Dans le cas du projet des Bassins du Havre, pensons seulement à la tranquillité du site, ses qualités de villégiature, son concept vert et audacieux, pour réaliser qu’il deviendra vite un lieu de choix pour les personnes voulant vivre au Centre-ville sans en subir les inconvénients. Arrivés au marché Métro je leur ai présenté ma conjointe et on s’est salués avec des promesses de poursuivre notre discussion au sujet du projet et des choix disponibles. Robert

Poursuivre votre lecture

Retour au blog

On ne monte pas des murs. On essaie de les faire tomber. 

Notre aventure commence dans les rues du Vieux-Montréal et s’étend jusqu’à Griffintown, révélant comment des projets tels que Le Seville et le Lowney ont non seulement revitalisé des quartiers, mais également redéfini le concept de vivre en ville. Le Vieux-Montréal et Quai de la commune Dans les années 1990, le Vieux-Montréal entame sa métamorphose. Nous…
Lire l'article