Il y a quelque temps, une collègue m’a signalé un article publié par Le Webzine Environnemental FrancVert. L’article discute des différents défis à relever pour contrer l’étalement urbain.
Les villes ayant un besoin criant pour le développement de nouveaux espaces, cela engendre de nombreux problèmes sociaux tels : destruction des écosystèmes, manque d’espaces verts, quartiers périphériques isolés, multiplication des embouteillages, etc. En fouillant un peu le sujet, je suis tombé sur un billet des Justiciers Urbains dans lequel on lit :
« Le concept de ceinture verte a fait son apparition au Royaume-Uni en 1935 afin de freiner l’étalement urbain de Londres. Malgré qu’il n’y ait pas de définition précise à la ceinture (ou trame) verte, car chaque ville adapte le concept selon ses besoins, elle sert à établir autour d’une grande ville une zone où l’urbanisation est limitée dans le but d’y maintenir un espace où l’agriculture, les forêts et les loisirs de plein air peuvent se développer. Cette zone inclut un ensemble de milieux naturels protégés et reliés entre eux par des corridors à vocation écologique ou récréative permettant à la faune et la flore de se déplacer. »
D’un site à l’autre, j’ai constaté que le Plan métropolitain d’aménagement et de développement, mis sur pied par la communauté métropolitaine de Montréal, comporte justement huit objectifs dont plusieurs ciblent la densification des «quartiers durables»; l’on concentrera 40 % des nouveaux ménages autour des gares et stations de métro, un objectif qui pourra être augmenté à 60 % si l’offre de transport en commun est augmentée. (réf. : page 2 du document pdf téléchargeable depuis leur page d’accueil)
La ceinture verte de Montréal, telle qu’ imaginée par Nature-Action Québec et la Fondation David-Suzuki, couvrirait un territoire allant de Sorel à l’est, vers les Montérégiennes au sud, passant par Châteauguay, Valleyfield et la MRC Vaudreuil-Soulanges à l’ouest, et revenant par les Basses-Laurentides et les Basses-Lanaudière au nord. Ce projet spécifique n’a pas encore été approuvé à 100% par le PMAD, une réponse officielle devant être rendue d’ici juin 2012.
Le défi est de réussir à concilier la croissance urbaine avec la protection des espaces naturels dans et autour de la ville. En établissant des objectifs à courts et longs termes nous serons en mesures de contrôler la croissance de nos villes.
Montréal met beaucoup d’énergie afin de revitaliser certaines zones qui ont besoin d’un p’tit coup de vert. Si vous avez vent d’autres projets tels le quartier des grands jardins dans le secteur Shaughnessy, où est situé le projet Séville, n’hésitez pas à nous en faire part!
Louis-Philippe