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« Small is beautiful »

2012-09-12-Tumbleweed-tiny-houses

Par Lise Michaud

Peut-être pas une règle absolue me direz-vous et je suis bien d’accord. Toutefois sur le plan de l’habitation, c’est un concept qui gagne de plus en plus d’adeptes.

Nos voisins américains qui ont le « think big » dans leur culture ont néanmoins vu naître la plus petite maison du monde. M. Jay Shafer a en effet créé et construit lui-même une première maison il y a 12 ans et habite encore l’un de ses modèles…

Son idée a fait beaucoup de chemin depuis et il a maintenant son entreprise qui encourage l’auto-construction dans le cadre d’ateliers de deux jours. Il offre également un livre et 23 modèles de maisonnettes allant de 65 p.c. à 172 p.c. Et non, je n’ai pas fait d’erreur de frappe! Ce sont bel et bien les superficies de ses plans. Il y a même un intérêt au Québec puisque M. Shafer était à Montréal les 25-26 août dernier pour offrir un atelier. Pour les curieux, je vous suggère d’aller voir son site www.tumbleweedhouses.com. Pour une visite guidée en vidéo, c’est par ici.

Plus près de nous, on constate aussi une tendance à réduire la superficie des condominiums urbains. Ces nouveaux espaces à partir d’environ 330 p.c. sont offerts avec une conception de l’aménagement ou tout l’espace est optimisé. Tout étant relatif, on pourrait les juger de grande superficie si on les comparait à la plus petite maison du monde!

Les clients de ce type de condos urbains, des jeunes professionnels, des adultes vivant seuls, d’autres les choisissant comme pied-à-terre, y voient plein d’avantages : une façon de jouir des lieux sans être victimes de l’entretien, l’accessibilité à la propriété sans coûts exorbitants, la proximité au lieu de travail ou aux activités culturelles et enfin, la liberté ressentie quand l’accumulation d’objets n’est plus un objectif en soi et qu’on peut davantage mettre le focus sur sa qualité de vie.

Mais est-ce vraiment réaliste de « voir grand » dans de tels espaces? De ne pas se sentir trop à l’étroit? Je vous en parlerai un peu plus dans mon prochain billet.

À bientôt,

Lise

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