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Le mot de Bob – Le marché

On me demande tout le temps si la propriété qu’on envisage acheter va prendre de la valeur. Ou encore parfois, combien pourra-t-on la louer. Je n’aime pas ce genre de question ! Bien sûr que j’ai une bonne idée des valeurs passées mais le passé n’est pas toujours garant de l’avenir. Si je m’en tenais aux résultats des plus récentes années ce serait comme raconter un conte de fées. Si de tels résultats étaient garantis, il y aurait une file à la porte chaque fois que l’on mettrait un projet en vente et tout serait vendu en quelques heures! Il y a eu des périodes où vendre sa propriété prenait du temps, pouvant même engendrer des pertes. Ces périodes ont été rares et de relative courte durée mais elles ont quand même marqué de nombreuses personnes dont le gagne-pain était lié à l’immobilier, ou qui étaient forcées de vendre leur propriété au mauvais moment, sans pouvoir attendre le retour d’un marché mieux équilibré. On a par la suite toujours peur d’acheter trop haut, d’être forcé de vendre plus bas. Pour celui qui ne s’y connaît pas, l’écoute des médias est une source constante d’inquiétude : il y a toujours un spécialiste quelque part qui prédit une bulle immobilière et une correction éventuelle des prix. Je dis bien « toujours »! Cela fait dix ans que, travaillant pour Prével, je suis ce qui se dit sur le marché immobilier et cela fait dix ans que j’entends des spécialistes expliquer pourquoi les prix sont trop hauts et qu’il y aura correction du marché. Pendant ce temps, au Québec, les prix ont progressivement augmenté, sans faire l’objet de surchauffe comme à Toronto, à Vancouver ou aux États-Unis. Je me souviendrai toujours de ce client qui, en 2001, me faisait part de ses impressions sur le marché immobilier. Nous vendions alors la phase 5 du Quai de la Commune au prix moyen de 165 $/pied carré (pc) avant taxes et il m’expliquait comment une ville comme Montréal ne pourrait jamais se rendre au prix de Paris qui était alors à 400 $/pc. C’est pourtant le cas aujourd’hui; certains projets dépassent même largement cette moyenne. En 2001, ce même client dédaignait nos petites unités de 855 pc, alors considérées comme étant de très petits 3 1/2, presque des studios. Aujourd’hui, une superficie de 855 pieds carrés permet d’y concevoir un beau 4 1/2. Hier soir, je jasais avec un voisin au chalet urbain du Lowney 5@7. C’est un très gentil Breton habitant Paris et je me souviens qu’il m’avait demandé si on avait plus petit que le 429 pieds carrés qu’il s’est finalement procuré. C’est son pied-à-terre au Québec. Sa résidence permanente à Paris fait plutôt dans les 300 pieds carrés. Il me disait comment la qualité de vie que lui procure sa « grande » unité du Lowney, avec en prime tous les espaces communs, dépasse largement celle de sa résidence à Paris. Bien sûr, Paris est incomparable mais il m’avoua connaître déjà plus de résidents grâce au chalet urbain du Lowney que dans le voisinage de son appartement parisien. Il m’a prédit que nous allions éventuellement avoir de plus petits appartements, c’est la force des choses. Oui, à Paris il y a dix ans le prix moyen pouvait osciller autour du 400 $/pc mais il était aujourd’hui à 750 $/pc dans le grand Paris et 1,000 $/pc en son centre.  « Vous allez voir Robert, quand les prix seront trop élevés, vous n’aurez pas d’autres choix que de construire plus petit sinon vous ne vendrez plus. Entre-temps, j’envisage acheter un autre « grand » 500 ou 600 pieds carrés car un jour ils vaudront davantage! ». L’an dernier, les prix avaient tellement augmenté en Chine que ma compagne et moi avons acheté un tout petit 367 pc au prix que nous aurions pu obtenir un 1,400 pc deux ans plutôt. Dire qu’alors, elle m’avait dit « Attendons, les prix sont trop hauts, ils vont sûrement descendre ». Je lui avais dit que le développement de la Chine laissait présager le contraire mais elle m’avait répondu qu’en Chine c’était différent. Finalement, je crois que Paris, New-York, Montréal ou la petite ville de Nanning dans le sud de la Chine, c’est tout pareil : quand les prix deviennent trop hauts, les superficies diminuent.  Alors, à la question « est-ce que mon unité va prendre de la valeur?»  j’aime plutôt répondre : « Je ne sais pas si votre 650 pc va vous rendre riche mais je sais qu’il va grandir avec le temps ». Là on me regarde perplexe en pensant que j’ai peut-être quelques boulons manquants… ………………. En passant, mon voisin parisien a comparé le projet Lowney à des projets de la Côte d’Azur. Là j’étais vraiment curieux d’écouter son explication car avec le printemps qui tarde à nous réchauffer en ce début d’avril, je ne voyais vraiment pas le lien. « Les espaces communs ici sont magnifiques. À Paris rien de comparable. On ne trouve des terrasses et piscines sur les toits que sur la Côte ». Il ajoute que ces projets français sont moches car comme ils ne comptent en général qu’une dizaine d’unités utilisées comme résidences secondaires, on est toujours seul sur la terrasse ou dans la piscine. Ah oui, que je lui réponds, c’est vraiment moche, seul dans la piscine sur un toit surplombant la Méditerranée. Bin mon Parisien, tu vas aimé la terrasse du Lowney cet été. Tu n’y seras pas seul, je te le promets! Robert

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On ne monte pas des murs. On essaie de les faire tomber. 

Notre aventure commence dans les rues du Vieux-Montréal et s’étend jusqu’à Griffintown, révélant comment des projets tels que Le Seville et le Lowney ont non seulement revitalisé des quartiers, mais également redéfini le concept de vivre en ville. Le Vieux-Montréal et Quai de la commune Dans les années 1990, le Vieux-Montréal entame sa métamorphose. Nous…
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