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Héritage -2e partie

2013-08-21-RR-2-Bassins-du-Havre1

Par Robert Rosenberg Voici la suite de mon tour d’horizon amorcé dans ce précédent billet dans lequel je parlais des projets Quai de la Commune, Lowney et Impérial. Aujourd’hui, abordons Le Seville, Les Bassins du Havre et Le 21e arrondissement.

Le Seville

Depuis des années, quiconque marchait sur la rue Sainte-Catherine vers l’ouest, accélérait le pas en passant devant l’ancien cinéma Le Seville. Durant les années de ma jeunesse j’y ai vu le film Woodstock ou les premières montréalaises du Rocky Horror Picture Show. Le « block du Seville », comme on appelait à l’époque ce pâté de maisons, était un coin un peu branché. Mais après 1985, on ne pouvait plus en dire autant, loin de là même. Les « magasineurs » de la rue Sainte-Catherine s’arrêtaient à la rue Guy. Plus à l’ouest, jusqu’à la rue Atwater, le tronçon était fréquenté principalement par des étudiants et des sans-abris. La fermeture du Forum de Montréal en 1996 avait accentué l’abandon du quartier et la décroissance de l’offre commerciale. De plus, étant donné la proportion élevée d’immeubles locatifs, on y comptait de plus en plus de résidents transitoires, sans attache, contribuant peu à une vie de quartier fertile. La vente effrénée des appartements du Seville témoigne du grand besoin existant pour de l’habitation en propriété dans ce secteur du centre-ville. Tous ont applaudi l’impact positif du Seville dans le quartier et s’entendent sur la nécessité de continuer sur la lancée de ce projet. Son succès retentissant a d’ailleurs immédiatement inspiré d’autres promoteurs à suivre les pas du Groupe Prével.

Le SevilleLes Bassins du Havre

Bassins du Havre

Ce projet à la personnalité unique s’inscrit dans la suite du Lowney et du développement majeur que ce dernier a su inspirer dans Griffintown. Bien sûr, l’histoire du secteur où se trouve le projet des Bassins du Havre a été déterminante dans le développement de Montréal, voire du Canada. On peut d’ailleurs en lire davantage à ce sujet sur le site qu’a préparé la Société immobilière du Canada (SIC) pour présenter son projet d’ensemble pour les Bassins du Nouveau Havre. Dans ce cas-ci, la vision développée pour doter ce site exceptionnel de 23 acres sur les bords du canal Lachine, a été le fruit d’une consultation publique menée de concert par la SIC et l’Office de la consultation publique de Montréal (OCPM). Pour s’associer à la vision globale qui s’est dégagée de la consultation, Prével s’est joint avec le promoteur Rachel-Julien, en partenariat. En effet, l’importance de ce projet, autant par sa taille que par l’investissement requis, exigeait un regroupement fort de son expérience, de ses ressources et de sa fiabilité. Les deux promoteurs ont entre autres traits communs celui d’être inspirés par la réhabilitation d’un site historique selon des critères d’intégration de la communauté et de développement durable. Il est fort à parier que le projet des Bassins du Havre fasse école et devienne un modèle à suivre pour la réhabilitation d’anciens sites industriels ou déstructurés dans un milieu à forte densité urbaine.

Le 21e arrondissement

Dans le cas de ce projet, je ne parlerai pas de la revitalisation d’un quartier déstructuré. Toutefois, localisé entre le développement récent de la rue McGill et celui en cours du Quartier Bonaventure, ce dernier né des projets de Prével a une saveur toute Européenne, inspirée de l’histoire du site. Mon collègue, Philippe Vincent, directeur des ventes au projet du 21e en a d’ailleurs fait un survol fort intéressant dans son billet de la fin du mois de mai. Quand je dis que la conception de ce nouveau projet est inspirée de son histoire, je ne veux pas simplement dire que sa promotion ou son design auront un petit cachet d’outre-mer. Chez Prével, l’inspiration nous amène aussi loin que le style de vie de ses futurs résidents et voisins du quartier. Le site du Petit Séminaire est devenu le 21e arrondissement (la suite des 20 arrondissements de Paris) pour témoigner d’une vision plus contemporaine de la vie de quartier européenne avec ses places publiques, ses cafés et ses marchands locaux. Une vision s’insérant de la façon la plus heureuse dans le Faubourg des Récollets et venant fermer la boucle commencée en 1995 avec le projet du Quai de la Commune. On pourra donc dire que Prével ne fait pas qu’initier la réhabilitation de quartiers déstructurés mais s’applique aussi à bien compléter ce qu’il a commencé. Naturellement, Prével ne détient pas l’exclusivité des réhabilitations de bâtiments existants ou patrimoniaux. Il existe de nombreux exemples de projets de ce genre, dont certains réalisés par Rachel-Julien, le partenaire dans le projet des Bassins du Havre. Ce qui caractérise davantage Prével dans pareils projets est le choix de non seulement réhabiliter des bâtiments existants mais surtout d’insuffler un renouveau à des quartiers affaiblis ou abandonnés. Au terme d’un projet complété, la réussite commerciale est naturellement une récompense méritée par notre entreprise. Ses dirigeants et ses employés en tirent souvent une autre valeur ajoutée : celle de la fierté d’avoir contribué au développement de la communauté immédiate et de la Ville dans son ensemble en y construisant des milieux de vie, en y laissant un héritage urbain. Robert Sources photos : http://acanadianfamily.wordpress.com/tag/postcards/page/5/ photo des Bassins à la une : http://www.ocpm.qc.ca/sites/default/files/pdf/P34/3a.pdf

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On ne monte pas des murs. On essaie de les faire tomber. 

Notre aventure commence dans les rues du Vieux-Montréal et s’étend jusqu’à Griffintown, révélant comment des projets tels que Le Seville et le Lowney ont non seulement revitalisé des quartiers, mais également redéfini le concept de vivre en ville. Le Vieux-Montréal et Quai de la commune Dans les années 1990, le Vieux-Montréal entame sa métamorphose. Nous…
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