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Condos et commerces : un mariage heureux

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Par David Deschênes Selon un article publié dans le quotidien montréalais The Gazette, un modèle de commerce au détail mis de côté dans les dernières années est en train de renaître dans les grands centres urbains du Canada. En effet, les petits magasins de vente au détail sont de plus en plus nombreux à s’installer au rez-de-chaussée des édifices à vocation résidentielle, et particulièrement au pied des nouveaux projets de condos. C’est l’augmentation de la densité de population dans les centres urbains, et particulièrement l’arrivée de jeunes professionnels, qui explique en grande partie ce retour en force. Une tendance surprenante en opposition avec le modèle dominant, qui carburait jusqu’à présent aux grandes surfaces situées en zone périurbaine et qui témoigne de la vitalité de l’attraction des grandes métropoles canadiennes. L’auteur utilise entre autre comme exemple l’ouverture du marché Adonis au rez-de-chaussée du projet Le Seville. D’une superficie de 34 000 pieds carrés, ce magasin aux proportions raisonnables est très bien accueilli par les résidents du Seville, qui apprécient la possibilité de pouvoir y accéder sans avoir à sortir dehors, via un accès situé dans l’édifice. Un plus pour les amateurs de produits frais, surtout pendant la saison froide! Le marché Adonis et les autres commerces installés dans le quadrilatère du Seville, soit le café Starbucks, la Banque de Montréal et dès l’automne l’opticien Georges Laoun, profitent également d’un achalandage soutenu de la part des résidents des environs. Selon l’auteur, cette cohabitation commerces-résidences est en fait une relation symbiotique tout à fait logique. Les commerçants veulent être situés là où il y a une demande et les clients veulent de plus en plus avoir accès à des commerces de proximité, qui leur permettent de faire leurs emplettes à pied. Avec le trafic, le prix de l’essence sans cesse en augmentation, la difficulté de trouver une place de stationnement et une préoccupation environnementale de plus en plus assumée, la tendance de fond pointe vers une croissance importante des commerces de proximité accessibles en transports « actifs ». D’ailleurs, le message a été compris par plusieurs grandes chaînes comme Wall Mart et Canadian Tire, qui se sont adaptées en s’installant dans les centres-villes de Toronto, Vancouver et Montréal, en version « Express » ou « City », occupant de plus petites superficies et offrant des produits ciblant directement les urbains. La mixité des usages est également au programme dans le projet de condos urbains le 21e arrondissement. Cette fois, Prével poussera le concept plus loin, puisque le 21e comprendra un square public central où s’établiront les différents commerces. Le square est au cœur de ce nouveau développement, puisqu’il formera, avec des commerces invitants et essentiels, tel un traiteur, une boulangerie, un bistro et un café, un espace verdoyant et convivial où il fera bon se prélasser sur un banc ou à la terrasse à toute heure de la journée. Une place publique où il sera possible de retrouver l’ambiance décontractée qui fait la renommée de grandes villes européennes, avec en prime la touche indescriptible qui rend Montréal si unique. Que pensez-vous de la mixité des usages dans le tissu urbain? Rêvons un peu : si vous étiez le grand chef, quels commerces placeriez-vous au rez-de chaussée de votre immeuble? Sait-on jamais, peut-être que vos commentaires influenceront le cours des choses… David Pour consulter l’article paru dans The Gazette cliquez ici.

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